vendredi 28 août 2009

Projet de la création d’un Hôpital publique dédié à la chirurgie au sud de l’Oise

Pourquoi nous pouvons rêver de la construction du nouvel Hôpital Général de Clermont de l’Oise en orientant différemment l’activité principale ?


Parce que :

- Nous assistons à la régionalisation progressive du système de santé en Europe. Elle a pour but d’améliorer la rentabilité par un contrôle administratif régional de l’assurance maladie en optimisant les dépenses et les moyens. (Cf. Espagne, Allemagne, etc.)

- La politique hospitalière actuelle fait de sorte que la chirurgie programmée soit orienté vers les Cliniques privés du Département : Beauvais, Chantilly et Compiègne.

- L’orientation de l’activité médicale des Hôpitaux du territoire de santé du sud de l’Oise se fait vers la médecine interne et la gérontologie en détriment de la chirurgie.

- La diminution de la chirurgie programmée sur les sites hospitaliers du sud de l’Oise ne justifie pas les coûts de fonctionnements actuels. Ils sont tous en déficit chronique. L’évolution logique est le regroupement de l’activité chirurgicale.

- La mutualisation de la chirurgie d’urgence dans le département de l’Oise devienne incontournable si nous aspirons à la maîtrise du coût de fonctionnement, et si nous envisagions de moderniser les moyens mis à disposition pour soigner nos concitoyens.
L’Oise compte avec 800.000 hab. La projection future va vers l’augmentation de la population active.

- Il est démontré en chirurgie et conseillé par les sociétés scientifiques de travailler en groupe. Le travail en équipe améliore la prise en charge des patients. Plus d’activité sur un site est synonyme de rentabilité et de qualité de soins.


Pourquoi un Centre Chirurgical type « Trauma Center » à Clermont de l’Oise :

Parce que :

- Il existe un projet de construction d’un nouvel Hôpital sur le site de Clermont de l’Oise. Construire la même structure que les Hôpitaux de voisinage est un « non sens » médical, économique et politique.

- La situation géographique centrale de Clermont est idéale avec des voies d’accès routières et ferroviaire rapide. Nous avons la possibilité de regrouper l’activité chirurgicale des Hôpitaux de Beauvais, Clermont, Compiègne, Creil et Senlis dans un rayon de 50 km mutualisant les moyens humains.




Travaux à prévoir pour se projeter vers l’avenir

- Construction du site de Clermont prés de la gare du chemin de fer
- Liaison ferroviaire entre Compiègne et Clermont, activation de l’ancienne voie par un moyen de transport type tramway.
- Liaison ferroviaire entre Beauvais et Clermont, (probable ligne aéroport Beauvais - aéroport Roissy)
- Liaison entre Clermont et le sud de l’Oise (voie rapide direction de Chambly).



Si nous sommes d’accord avec la proposition, parlons à nos responsables politiques.


Vivre à Clermont en Beauvaisis

jeudi 27 août 2009

La commune de Grigny la descente aux enfers de l'administration communiste

Ville symbole des banlieues françaises, parmi les plus pauvres et les plus sensibles d'Ile-de-France, la commune de Grigny, dans l'Essonne (26 000 habitants), connaît une crise budgétaire sans précédent, signe de la fragilité des quartiers les plus difficiles. Endettée, croulant sous les dépenses dues à la pauvreté et à la jeunesse de ses habitants, disposant de ressources très limitées, elle n'arrive plus à faire face à ses obligations financières. De 1,9 million d'euros en 2006, le déficit est passé à 9,8 millions en 2008 et 15,5 millions en 2009, soit un tiers du budget communal.

Cette situation, qualifiée d'"inextricable" par des experts, a conduit la préfecture de l'Essonne à prendre une mesure spectaculaire : selon nos informations, le préfet, Jacques Reiller, s'est substitué à la municipalité communiste pour régler le budget et vient de décider d'augmenter de 50 % les taxes foncières et de 44,26 % la taxe d'habitation dans la ville, suivant les recommandations de la chambre régionale des comptes (CRC) d'Ile-de-France. Cette mesure, qui prolonge des hausses de 3 % en 2007 et 10 % en 2008, également décidées par le préfet, s'accompagne de la réduction autoritaire des dépenses de personnel et des subventions aux associations.

Dans son avis sur Grigny, la CRC parle de "grave détérioration" des finances de la commune. La préfecture insiste sur le caractère "exceptionnel" de la situation. "En France, seuls deux ou trois précédents peuvent être évoqués", souligne le préfet délégué à l'égalité des chances, Eric Freysselinard. Au point que la préfecture reconnaît - avant même leur mise en oeuvre - que les mesures décidées seront insuffisantes : la hausse des impôts et les mesures d'économies devraient seulement permettre de faire redescendre le déficit à un peu plus de 10 millions d'euros.

Car Grigny n'est pas victime de la crise économique actuelle mais subit, sur le long terme, la dégradation du niveau de vie des habitants et les insuffisances de la politique de la ville. Un "effet de ciseaux" terrible, propre aux villes pauvres de banlieue : comme la population est très jeune (40 % de moins de 20 ans) et ne cesse de se paupériser (49 % de logements sociaux, 21 % de bénéficiaires de minima sociaux, etc.), les dépenses de la commune augmentent en permanence. Mais les ressources financières ne suivent pas : à nouveau comme la population est pauvre (revenu par habitant inférieur de 40 % à la moyenne), la ville dispose de recettes fiscales très limitées. "C'est tout le problème des banlieues françaises qui est résumé dans l'exemple de Grigny. Comment ces villes peuvent-elles s'en sortir sans solidarité budgétaire régionale ou nationale ?", interroge un expert des finances locales.

Un cauchemar financier quotidien pour les élus de Grigny, sous surveillance de la chambre régionale des comptes depuis 2003. "La commune est structurellement dans l'incapacité d'assumer correctement ses missions", plaide Philippe Rio, premier adjoint au maire. Notamment face à sa jeunesse : avec près de 750 naissances par an, 4 500 élèves en classes maternelles et élémentaires, la ville doit faire face à des dépenses comparables à celles d'une commune de 40 000 voire 50 000 habitants. D'où cette absurdité : alors que les résultats scolaires sont médiocres et que beaucoup d'enfants trainent seuls, le soir dans les rues, le périscolaire est réservé aux enfants dont les deux parents travaillent...

"On paye l'histoire de l'urbanisation des années 1960. Grigny était un petit village de 3 000 habitants. En six ans, avec la construction de la Grande-Borne et de Grigny-2, on est passé à 25 000 habitants sans qu'il y ait eu d'accompagnement de la part de l'Etat", raconte Philippe Rio. La ville subit aussi les conséquences de l'évolution de sa population. Les classes moyennes, qui payaient des impôts, sont progressivement parties, remplacées par des populations pauvres, non imposables, notamment des immigrés nouvellement arrivés, pour lesquels Grigny constitue une des portes d'entrée en France.

"Il y a eu, pendant très longtemps, un accord implicite entre l'Etat et la municipalité, analyse Pascal Troadec, un ancien adjoint communiste, passé dans l'opposition lors des dernières élections. D'un côté, l'Etat était très content de se débarrasser des populations difficiles et de les concentrer sur Grigny. De l'autre, la mairie en profitait pour se constituer une réserve électorale et faire du clientélisme". Un "donnant-donnant" confirmé par un responsable associatif : "On a circonscrit les problèmes sur Grigny. L'Etat se simplifiait la tâche. Les communistes étaient loin de s'en plaindre. Ça arrangeait tout le monde."

Conséquence de l'immigration, la population de la commune a augmenté. Avec beaucoup de sans-papiers. Et un nombre important d'habitants qui vivent, illégalement, dans des appartements sur-occupés. "L'Insee estime, dans son dernier recensement, que la ville compte 26 000 habitants. En réalité, nous sommes probablement plus de 30 500", explique Philippe Rio, reprenant les conclusions d'une étude indépendante. Un différentiel non pris en compte par l'Etat dans le calcul des dotations de fonctionnement, déterminées en fonction du nombre d'habitants. Soit un manque à gagner annuel de trois millions d'euros, selon la commune.

Face à ce constat, la municipalité a choisi le rapport de forces. Par deux fois, les élus ont refusé de voter leur budget, en 2007 et en 2008. Pour 2009, ils l'ont adopté mais en inscrivant des recettes qu'ils savaient être complètement fictives et en retenant des niveaux de dépenses irréalistes. Pour placer l'Etat "devant ses responsabilités" : "On a fait un budget revendicatif. Notre situation est exceptionnelle et suppose des moyens exceptionnels", clament les élus en demandant une subvention d'équilibre et des prêts à taux zéro. La préfecture a refusé ces demandes. D'abord parce qu'elle réfute le discours sur l'abandon de Grigny par l'Etat. "La commune est largement aidée depuis des années. Elle fait l'objet d'investissements considérables de la part de l'Etat", souligne le préfet délégué en donnant comme exemple les 370 millions d'euros prévus pour la rénovation urbaine. Ensuite parce qu'elle considère que la commune pourrait être mieux gérée. "Il y a un défaut de maîtrise des dépenses", constate la préfecture, reprenant les conclusions, sévères, de la CRC sur l'absence de rigueur budgétaire de la part de la mairie.

Les perdants sont les habitants. Notamment les derniers représentants des classes moyennes. Ceux que les opérations de rénovation urbaine tentent de faire revenir dans les quartiers, à coup de millions d'euros, pour apporter un minimum de mixité sociale. "La situation est ubuesque, dénonce Pascal Troadec, très critique sur l'attitude de la mairie comme sur celle du préfet. On cherche à attirer les classes moyennes mais on leur colle une hausse de 50 % des impôts. Comment voulez-vous qu'elles aient envie de venir ? C'est désespérant : on casse d'une main ce qu'on construit de l'autre."

Luc Bronner
Article paru dans http://lemonde.fr l'édition du 27.08.09.

vendredi 17 avril 2009

Décès de René Monory

Communiqués
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Décès de René MONORY : un homme politique qui a transformé ses idées en projets ambitieux et réalistes

Avec la disparition de René MONORY, la France perd un grand élu qui incarnait la simplicité et la modernité.

Le garagiste devenu Président du sénat, s’éloignait des codes habituels. Outre l'image d'un autodidacte ayant gravi tous les échelons par son travail et sa propre volonté, il laissera également la marque de l'innovation en étant à l’origine de projets comme le Futuroscope.

Son bon sens et sa proximité avec les citoyens, aussi bien en tant qu’élu local, Ministre de l’économie mais aussi Président du Sénat, lui ont permis de transformer ses idées en projets ambitieux et réalistes.

Cette volonté d’entreprendre a marqué plusieurs générations d’élus et restera inscrite comme une belle leçon de pragmatisme.

A la famille et aux proches de René MONORY, le Mouvement populaire présente ses plus sincères condoléances.


Xavier BERTRAND Frédéric LEFEBVRE
Secrétaire général Porte-parole

Communiqué de l'UMP, le 11 avril 2009

mercredi 28 janvier 2009

Le nouveau Président américain Barack OBAMA

L’UMP souhaite un plein succès au nouveau Président américain

L’arrivée de Barack OBAMA, 44ème Président des Etats-Unis est un événement dont la portée dépasse le strict cadre du pays qui l’a élu. Son investiture aujourd’hui fait naître en Amérique et sur toute la planète des espoirs de progrès et confiance dans l’avenir.

L’UMP formule le souhait que Barack OBAMA confirme très rapidement cette attente d’une Amérique nouvelle et ouverte, oeuvrant avec tous ses partenaires à l’établissement d’un ordre mondial juste et garant de la paix.

Les défis auxquels notre monde est confronté supposent une action solidaire.

L’UMP souhaite donc dans ce cadre plein succès au nouveau Président américain.


Dominique PAILLE
Porte-parole

Communiqué du 21 janvier 2009

jeudi 6 novembre 2008

Guerre 14 - 18

L'Oise, terre de mémoire.05/09/2008

L'Oise dans la Grande Guerre
Bruno Jurkiewicz / Le village de Tracy-le-Mont. La première Guerre Mondiale occupe une place importante dans l'histoire de l'Oise, occupé de septembre 1914 à mars 1917, notre département sera ravagé par les combats de 1918.

Dès la fin août 1914, L'armée allemande enfonce les frontières françaises et rejoint la route de Paris. Les troupes germaniques envahissent l'Oise, touchant le Noyonnais, ils dépassent Compiègne et atteignent Senlis.La contre offensive (du 6 au 12 septembre) française au départ de Nauteuil le Haudoin est une réussite (épisode des célèbres taxis parisiens !). La progression allemande est alors stoppée vers la Marne. Les troupes fixent un front dans le Noyonnais.La rive droite de l'Oise est occupée par les Allemands.

On entre alors dans une guerre de position qui va durer 30 mois : du 23 septembre 1914 à fin mars 1917. Le front se stabilise sur une ligne allant de Lassigny à Tracy-le-Val. La population des villages en première et seconde lignes est alors évacuée, les autres villes telles Noyon (en troisième ligne) sont occupées...Rappelez-vous l'appel au sursaut national dans les discours de G. Clémenceau "les Allemands sont à Noyon."

Le front de l'Oise n'est pas le centre des grandes opérations militaires. Jusqu'en 1918, le secteur se révèle calme.

Le 18 mars 1917, les troupes allemandes effectuent un repli sur la ligne Hindenburg(recul d'environ 40 kms). Ils laissent alors aux Français un secteur ravagé par la stratégie de la "terre brûlée" . La reconquête est de courte durée.Les Allemands passent de nouveau à l'offensive à partir du 21 mars 1918.

Trois batailles importantes vont alors se succéder :

- La bataille de Noyon (24-25 mars 1918 ) qui se solde par la perte de la ville par les Français,

- La bataille du Mont-Renaud (25 mars-30 avril 1918), durant laquelle la ville de Noyon est bombardée et incendiée par les Français.

- La bataille du Matz (juin 1918 à la reconquête) L'état-major allemand suspend les attaques jusq'au 9 juin 1918. Il lance alors une offensive sur le front Montdidier-Noyon. l'Oise va désormais subir de terribles combats. L'armée germanique progresse rapidement jusqu'au Matz. C'est une nouvelle guerre de position qui commence ... Elle cesse le 9 août 1918 lorsque l'armée française libère Montdidier, le massif de Thiescourt, passe la Divelle et s'empare de Noyon. (29 août)

L'Oise est définitivement libérée après cinq mois de combats violents. Premier département redevenu français, l'Oise va devenir l'un des symboles de la Grande Guerre avec la signature de l'armistice en forêt de Compiègne, le 11 novembre 1918