
Jazz, rue de la République
Un groupe des amis qui a la conviction de que nous pouvons mieux vivre dans notre belle ville de Clermont en Beauvaisis
Nicolas Sarkozy (Reuters)
Ce que propose le Gouvernement pour les consommateurs
Nicolas Sarkozy a proposé la création d’un fonds spécial permettant de redistribuer le surplus de recettes fiscales généré par la flambée des cours du brut, estimé à 170 millions d’euros au premier trimestre 2008, aux Français les plus touchés.
Afin d’aider les ménages les plus modestes, le Gouvernement a annoncé que la prime à la cuve sera doublée et portée à 200 euros et que le tarif social du gaz entrera en vigueur dès le 1er juillet 2008.
Par ailleurs, le Président de la République a proposé à l’Union européenne, de plafonner la TVA sur les produits pétroliers afin de réduire l’impact de la hausse du prix du pétrole. Cette question sera en discussion au prochain conseil européen du 19 juin et, pour être appliquée, devra être approuvée par l’unanimité des 27 pays-membres.
Ce que propose le Gouvernement pour les professionnels
Tout en faisant la distinction entre les professionnels qui peuvent répercuter la hausse de leurs coûts sur leurs prix et ceux dont les tarifs sont réglementés, le Gouvernement a annoncé plusieurs mesures.
Pour répondre aux problèmes des pêcheurs, le Gouvernement a annoncé un plan de modernisation de la filière de près de 310 millions d’euros. Pour faire face à l’urgence, 110 millions d’euros seront débloqués d’ici à la fin de l’année dont 40 millions « d’aides sociales » financés par le plan pêche.
Pour répondre aux problèmes que connaissent actuellement les transporteurs routiers, le Gouvernement va leur permettre de répercuter la hausse du gazole auprès des entreprises clientes en renforçant la législation.
Vers de nouvelles énergies
Devant la hausse du pétrole, Eric Woerth, a rappelé que « nous devions trouver de moyens de substitution » et encourager la recherche de carburants écologiques, puisque l’aide publique ne saura compenser indéfiniment les hausses du prix de l’énergie.
De plus, et comme l’a récemment indiqué le ministre du Budget, « subventionner le prix du pétrole serait dramatique, puisque cela défendrait l’idée qu’il faut encourager ce type d’énergie, alors que la modernité nécessite des énergies de plus en plus propres et écologiques ».
Aussi, parce que nous entrons dans l’ère du pétrole cher, le Gouvernement apporte des réponses structurelles.
- En renforçant l’indépendance énergétique de la France.
- En favorisant le développement des énergies renouvelables : par le renouvellement du parc automobile des administrations en véhicules propres dès 2009, par exemple.
- En encourageant les économies d’énergie : le renforcement du fret ferroviaire de 25% d’ici 2012, la mise en place pour les véhicules neufs d’une éco-pastille, fonction de la classe d’émission, l’incitation à l’éco-conduite qui réduit la consommation de 5% à 40%, la politique industrielle tournée vers la réduction de consommation des véhicules neufs, sont autant de mesures pour réaliser des économies de carburant.
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Qu’est ce que la TIPP ?
Les recettes fiscales de l’Etat sur les carburants se décomposent entre d’une part la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP), au taux fixe et qui porte sur les volumes achetés par les consommateurs à la pompe, et d’autre part la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui porte sur le prix du litre de carburant.
Ces deux parts de recettes fiscales ne représentent pas la même valeur et ne varient pas de la même manière.
Lorsque le prix du baril de pétrole augmente, la TVA à 19,6% appliquée au prix de l’essence subissant la hausse du baril, fait augmenter le prix à la pompe. A l’inverse, la TIPP est un taux fixe qui ne subit pas directement l’augmentation des prix, mais s’applique aux volumes consommés.
De nombreux Français se demandent pourquoi le Gouvernement ne baisse pas la TIPP pour faire baisser le prix de l’essence ?
« En réalité, plus le prix de l’essence augmente et moins la consommation est importante. Ce qui entraîne une baisse des recettes pour l’Etat », a expliqué Eric Woerth, Ministre du Budget.
En effet, « le surcroît de recettes de TVA engendré par la hausse des prix des carburants ne suffit pas à compenser la baisse des sommes perçues au titre de la TIPP ».
Ainsi, en 2007, l’augmentation des prix du pétrole s’est traduite par un manque à gagner de 300 à 400 millions d’euros en 2007 pour les recettes fiscales de l’Etat.
Quand et comment naît votre intérêt pour la Littérature?
Mon intérêt pour la Littérature, naît dans mon enfance. A l’époque il était courant pour les parents, grands-parents ou oncles de raconter des fables, des histoires, des conversations avec des êtres imaginaires aux enfants. C’était une époque où il n'y avait pas des téléphones mobiles, des jeux électroniques ni de télévision, bien que la télévision existait déjà, peu des familles disposaient d’un poste dans le Chaco argentin. Écouter des histoires racontées par les anciens était du pur plaisir.
Chaque fois que nous écoutions une fable, une histoire ou une légende, notre imagination innocente nous transporté rapidement sur des lieux inconnus et fantastiques. Ces images occupaient nos pensés pendant toute la journée.
Votre vocation pour la Médecine est plus tardive?
Depuis mon jeune âge, j'ai été attiré par la Médecine. Après mes études secondaires, j'ai pris la décision de suivre ma vocation. J’ai suivi mes études universitaires de Médecine avec plaisir et enthousiasme car j'aimai vraiment ma vocation. Après sept ans d’études, à 24 ans j'ai obtenu mon diplôme puis je me suis spécialisé en chirurgie générale et vidéo chirurgie laparoscopique. J’ai exercé mon métier avec dévouement pendant 22 ans. Néanmoins à l’époque d’étudiant et puis professionnelle, je ne me suis jamais détaché de la lecture, je lisais pour mon propre plaisir.
Quand avez-vous commencé à écrire?
À un moment de ma vie j'ai commencé à ressentir le besoin d'écrire les choses de mon vécu ou peut-être de mon imaginaire. Ce lent éveil est rapidement devenu un vice et une nécessité impérative, peu à peu il a commencé à devenir une priorité.
Pourquoi aviez vous délaissé la chirurgie pour la Littérature?
Sans me rendre compte, je me suis retrouvé face à un dilemme entre deux choses que me réclamait du temps et du dévouement:
- L’une profondément ancré en moi par des années d'études et d’expérience professionnelle,
- l'autre, un monde a decouvrir plein de mystères, une attraction vers le nouveau.
Peut-être ce dilemme n'est pas incompatible dans d'autres esprits. Le médecin et écrivain Tchekhov, lorsqu'on lui a demandé sur la coexistence de la Médecine et la Littérature dans sa vie, il a répondu "La Médecine est ma femme et de la Littérature ma maîtresse». Dans mon cas, il s'est passé, je crois, quelque chose semblable à ce qui se produit habituellement dans la vie, je suis resté avec « ma maîtresse» la Littérature.
La décision de laisser la Médecine “votre famille” a-t-elle été difficile?
Cette décision n'a pas été douloureuse, mais elle a été lente et réfléchie. Le temps de la réflexion a servi à affirmer mes désirs et ma nouvelle destiné.
Je n'ai jamais senti le regret d’avoir fait des études de Médecine, ni d’avoir quitté la profession. J'ai fait ce que j'avais à faire, ce sont mes convictions, mes désirs et ma volonté qui m’ont fait changer de vie. La Médecine n’a pas été une perte de temps, pour moi a été un succès, une étape importante dans ma vie, j’ai été professeur agrégé. Mais maintenant, je suis heureux avec la Littérature.
Depuis quand avez-vous commencé à publier vos œuvres?
Depuis l’année 2000. A ce jour, j’ai publié cinq livres “autobiographiques” de terreur pour enfants. Dans mon tiroir j'ai encore sept autres livres en gestation que peu à peu commencent à voir la lumière.
Quel conseil pouvez-vous donner aux parents pour inciter à la lecture?
Un journaliste demanda à un grand philosophe, quel était la différence entre une personne qui lit et un autre qu'il ne le fait pas? Le philosophe répondu "c’est la même différence entre une personne vivante et morte"
Il ne fait aucun doute, la littérature ouvre les connaissances, élargit les horizons et rend les hommes plus tolérantes et plus réfléchies.
Il est important d'inculquer la lecture aux enfants avant les douze ou treize ans, car plus tard il sera plus difficile ou peut-être impossible de leurs inciter.
Photo: Dr Hugo Mitoire remet ses livres à M. Patrick Toussaint pour la bibliothèque de Clermont
MS
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